05) Who are the Roma (Qui sont les Roms)?


For more than a thousand years, Roma people - also known as Gypsy (English), Tzigane (English), Zigano/Zingaro (Italian), Cingaro (Spanish), Zigeuner (German), Cigány (Hungarian), Ţigan (Romanian), цыган (Russian) have been an integral part of European civilisation. Today, with an estimated population of 10 to 12 million in Europe (approximately six million of whom live in the EU), Roma people are the biggest ethnic minority in Europe. Most Roma are EU citizens.

ROMA is used as a self-designation by a branch of Romani people with historic concentrations in Eastern Europe and the Balkans and it is increasingly encountered during recent decades as a generic term for the Romani people as a whole. In the Romani language, they designate themselves as Romane or Rromane (depending on the dialect concerned) and also as Romany, Romanies, Romanis, Roma or Roms (Rom is a masculine noun, meaning "man, husband", with the plural Roma. Romani is the feminine adjective, while Romano is the masculine adjective). Some Romanies use Rom or Roma as an ethnic name, while others (such as the Sinti, or the Romanichal) do not use this term as a self-ascription for the entire ethnic group.
Sometimes, Rom and Romani are spelled with a double r, i.e., Rrom and Rromani. In this case rr is used to represent the phoneme /ʀ/ (also written as ř and rh), which in some Romani dialects has remained different from the one written with a single r. The rr spelling is common particularly in Romania, in order to distinguish from the endonym for Romanians (sg. Român, pl. Români - see http://en.wikipedia.org/wiki/Romanians).
Both Rom and Romani have been in use in English since the 19th century as an alternative for Gypsy.

The word GYPSY originated from earlier Middle English Gipcyan, Gypcyan (Gyptian), from Old French Gyptien. Short for Egyptian, from Latin Aegyptius, because when they first appeared in England in the sixteenth century they were wrongly believed to have come from Egypt. The Greek term γύφτος, Albanian Evgit and Spanish gitano have the same origin.

The other major categories of words are cognates of TZIGANE (from the Hungarian Cigány, which entered English via French. The Hungarian word derives from Byzantine Greek Tsingános: αθίγγανος/Αθίγγανος, meaning "untouchable").

History
The Romani people are an ethnic group living mostly in Europe, who have been traced genetically to a group migrating (via the Iranian plateau) to Europe and North Africa, from the northwestern Indian Subcontinent (India and Pakistan) about 1,500 years ago. In the late 1990s, researchers doing DNA analysis discovered that Romani populations carried large frequencies of particular Y chromosomes (inherited paternally) and mitochondrial DNA (inherited maternally) that otherwise exist only in populations from South Asia (male DNA haplogroup H-M69, reflected by mt DNA M5).
Scholars have suggested one of the first written references to the Romanies, under the term "Atsingani", (derived from the Greek ατσίγγανοι - atsinganoi), dates from the Byzantine era during a time of famine in the 9th century. In the year AD 800, Saint Athanasia gave food to "foreigners called the Atsingani" near Thrace. Later, in AD 803, Theophanes the Confessor wrote that Emperor Nikephoros I had the help of the "Atsingani" to put down a riot with their "knowledge of magic". However, the Atsingani were a Manichean sect that disappeared from chronicles in the 11th century. "Atsinganoi" was used to refer to itinerant fortune tellers, ventriloquists and wizards who visited the Emperor Constantine IX in the year 1054.

Romani are widely dispersed, with their largest concentrated populations in Europe, especially the Roma of Central and Eastern Europe and Anatolia, followed by the Kale of Iberia and Southern France.
The Americas are also home to large numbers of Romani. There are an estimated one million Roma in the United States; and 800,000 in Brazil, most of whose ancestors emigrated in the nineteenth century from eastern Europe. Brazil also includes Romani descended from people deported by the government of Portugal during the Inquisition in the colonial era. In migrations since the late nineteenth century, Romani have also moved to Canada and countries in South America.


Roma history, in Romania - en Français (Histoire des Roms, en Roumanie)
• 1370-1371, premier acte retrouvé dans le monastère de Vodita - en Roumanie, qui mentionne 40 familles roms (gitans) esclaves offertes au Prince de Serbie.
• 1570, première atestation de vente d'esclaves musiciens.
• 1761, dans un document retrouvé on etablissait le prix officiel des esclaves roms: 30 lei pour un adulte ou jeune bon pour le travail, 10 lei pour un enfant.
• 1761, la même année dans l'empire de Hasburg fut donné l'interdiction du terme "Tsigane" remplacé par le nom "neubanater", l'ordre fut donné qu'ils reçoivent des terres.
• 1763, par un ordre de l'empire d'Hasburg, les roms sont forcés d'adopter le costume de la communauté dans laquelle ils vivent.
• 1766, Interdiction de vendre des enfants roms séparés de leurs parents.
• 1781, en Transylvanie, les roms sont forcés à devenir fermier, et ne peuvent se déplacer qu'avec une autorisation sous peine de serieuses punitions.
• 1781, le recensement des roms de Transylvanie montre qu'il y avait 12 686 familles dont 8598 familles sédentaires et 4088 nomades. De ces 12 686 familles 10947 étaient esclaves et payaient des taxes à 26 "voivod".
• 1783, abolition de l'esclavage en région Bucovine.
• 1783, en Transylvanie sous le roi Josef II a été établie l'obligation de religion et d'education. L'ordre interdit que les enfants de differents sexes dorment ensemble. Les roms doivent adopter le language et les costumes des natifs de Transylvanie. L'ordre interdit aux roms de vivrent en forêt et l'obligation de devenir paysans est ordonnée. La commerce de cheveaux est interdit ainsi que la pratique de l'artisanat. Le nombre de musiciens est réduit, restant le privilège des plus pauvres, mais dans son ensemble la pratique est interdite.
• 1784, quarante capitaines de révolte furent torturés.
• 1785, l'interdiction du marriage mixte est renforcée.
• 1789, en Transylvanie les roms sont acceptés dans les églises et dans les écoles
• 1821, un "Taraf" (groupe de musiciens) est massacré
• 1839, il est admi par la loi qu'un esclave se rachete lui même si son maitre le vend.
• 1844, en Moldavie les esclaves de l'état sont émancipés à condition qu'ils abandonnent le nomadisme.
• 1847, la rencontre des pays roumains vote la libération des esclaves des monastères et églises sans aucune compensation.
• 1848, durant la révolution de 1848 abolition de l'esclavage est ordonnée. Ordre qui sera annulé et provoquera la plus grande migration vers l'Europe de l'ouest et en particulier vers la France.
• 1855, le parlement de Moldavie vote l'abolition de l'esclavage, et offrira une compensation aux maitres. Parmis eux, 264 refusèrent.
• 1856, loi de la libération de tous les esclaves de Roumanie.
• 1908, dans une famille Calderach venant de Roumanie est née Bronislawa Wajs (Papucha: Poupée), une des plus importante poete rom.
• 1919, réunion nationale des roms de Transylvanie, Ibasfalu, Dumbraveni, Sibiu où ils demandent au gouvernement roumain l'égalité des droits.
• 1933, premier congrès international Rom à Bucarest.
• 1942-1944, massive déportation de Roms en Transnistria (le comité roumain pour les crimes de guerre reconnait la mort de 38000 Roms).
• Religions:
Lorsqu’ils étaient encore en Inde, les Roms étaient hindouistes; le mot romani pour « croix », trushul, est le même mot que le sanskrit triṣula qui désigne le trident de Shiva. Les Roms ont souvent adopté la religion dominante du pays où ils se trouvaient, en gardant toutefois leur système spécial de croyances. La plupart des Roms sont catholiques, protestants, orthodoxes ou musulmans. Ceux qui se trouvent en Europe de l'Ouest ou aux États-Unis sont soit catholiques, soit protestants. En Amérique latine, beaucoup ont gardé leur religion européenne: la plupart sont orthodoxes. En Turquie, en Égypte et dans le sud des Balkans, ils sont souvent musulmans. Il n'existe pas de "religion rom", mais l'on observe chez les Roms à travers leurs différentes confessions, des survivances vivaces de croyances au surnaturel et d'interdits spécifiques, bien souvent dénigrés par les religions organisées.
Dans les Balkans, Georges de Lydda est commémoré le 6 mai lors de la fête que les Roms appellent Ederlezi qui marque le printemps.

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Sources:

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