35) L'Entente cordiale, Belgique - Roumanie


Anne-Marie Ilie, une jeune fille née le 9 Mars 1985 à Braşov - Roumanie,
a été élue Miss Belgian Beauty 2007 au cours d'un show organisé au Casino de Knokke.
Miss Belgian Beauty était étudiante en droit.

Histoire du terme Wallon
L'histoire du terme Wallon et de ses dérivés commence avec l'ancien mot pangermanique Walh, qui désigne en général les populations de langues celtiques ou romanes avec lesquelles les Germains avaient des contacts.
Le terme Valaques était l'exonyme qui désignait les populations locutrices des langues romanes orientales descendant des populations de langues thraco-illyriennes (également connues sous le nom de Daces, Gètes, Thraces, Illyres, Dalmates...) romanisées du I-er au V-ème siècle dans les Balkans et le bassin du bas-Danube.
Selon O. Bloch, l'origine de Valaques est Walh, nom par lequel les Germains (et notamment les Goths lorsqu'ils sont entrés en contact avec le monde romain) désignaient les locuteurs celtiques et puis latins et romans (dans le Norique par exemple). Walh lui-même, toujours selon O. Bloch vient, semble-t-il, des Volques, peuple celtique avec lequel les Germains furent en contact sur leurs marges méridionales, et signifiait en germanique « étranger ». Il est possible que Walh et Volques soient reliés, à travers les langues indo-européennes à Wala, personne en sanskrit.
Selon R. Rohlfs, Walh a également donné Galles (pour Wales) et Gaule (Walha) en français d'oïl, car dans cette langue l'élément wa- initial et l'élément -alh aboutissent respectivement ga- (*wardan > garder, *waidanjan > gagner) et -aule (salha > saule): Gaule n'est donc pas issu du latin savant Gallia qui en français courant aurait donné *Geaille, Jaille (car les latins ga- initial et li devant voyelle donnent en langue d'oïl respectivement ja- ou gea- comme dans galbinum > jaune, gaiium > geai ou gabatam > jatte, et -ill comme dans alium > ail ou filiam > fille). Ce mot a également donné les mot Wallon et Wallonie dont la région fut l'une des zones frontières entre les anciens territoires celtes et germaniques.
Il existe quelques mots latins qui ont disparu des langues romanes voisines, comme le wallon dispierter, l'espagnol despertar (réveiller) et le roumain deșteptare; le wallon sacwant(es) et le romanche insaquant(es) et leurs dérivées; le wallon moude (mulgere, traire) et l'italien mungere, le roumain mulge; le wallon ouxh et le roumain uşă; le wallon cras (crassu, gras) et le roumain gras; ou d'autres issus directement du bas latin: arincrin (araneae crinis, toile d'araignée), tier ou tienne (termen, limite marquée par une colline), ay (ay, interjection d'approbation partielle), etc. (in Dictionnaire liégeois par Jean Haust).


Le mot « Valaques » désigne en français les habitants de ce que les historiens nomment des « Romanies populaires »: des communautés latinophones restées sans couverture politique romaine après le retrait des légions face aux Germains: il y en eut de nombreuses entre la mer du Nord (île de Walcheren aux Pays-Bas) et la mer Noire (pays « valaques », c'est-à-dire roumanophones) en passant par les Ardennes (Wallons), les Vosges et le Jura suisse (Welsches), les Alpes (Walchenthal, Walchengau, Walchensee), les Carpates (Valaquie morave en Moravie tchèque, Vlachfölds en Hongrie), les monts Dinariques (Romanija Planina, Vlašina, Vlašić en Bosnie) et les Balkans (Vlahina, Vlashina, Vlachoklissoura). Les habitants de ces Valachies se nommaient eux-mêmes Romans, Romanches, Ladini, Friulani, Istriani, Dinari, Dicieni, Armâni ou Români : ces deux derniers termes ont donné les mots modernes « Aroumains » et « Roumains », qui ont remplacé le terme antérieur « Valaques » devenu archaïque et parfois péjoratif.

La Constitution roumaine
La Constitution roumaine de 1866 est la loi fondamentale qui a régi la Principauté de Roumanie après l'union des Principautés de Moldavie et de Valachie.
Elle a été rédigée en peu de temps et s'est inspirée du modèle de la Constitution belge, alors considérée comme la plus libérale d'Europe, bien que le Prince (puis Roi) Charles l'ait substantiellement modifiée et fait adopter par l'Assemblée constituante. Le Prince a promulgué la Constitution le 1er juillet 1866.
En 1917, la Constitution subit deux révisions majeures pour respecter la prommesse faite aux soldats de la Première Guerre mondiale, le système basé sur les collèges électoraux a été aboli et le droit de propriété a été affaibli, afin de permettre la mise en place d'une réforme agraire. En 1923, une nouvelle Constitution est adoptée.

Miklos Barabas - famille valaque descendant au marché, 1844:
le grand-père porte la căciulă (chapeau à la valaque), le père un feutre,
la mère une năframă (foulard)

En 1838, la Belgique a établi son premier consulat à Galati (sud-est de la Roumanie), déménagé à Bucarest en 1842 et transformé en 1870 en mission diplomatique. Après 1855, sont crées des consulats et des vice-consulats dans plusieurs villes roumaines : Braila, Craiova, Iasi, Constanta et Sulina.
Après la reconnaissance de l'indépendance des Principautés Roumaines par le Royaume de Belgique, les relations diplomatiques entre les deux pays ont été établies par le Décret royal du 16/28 février 1880, suivi par la création de la légation roumaine à Bruxelles en date du 17/29 mars 1880.
À son tour, la Roumanie a ouvert en 1881 des consulats honoraires à Bruxelles et Liège, en 1921 à Namur et en 1932 à Louvain. En 1919 a été créée à Bruxelles la Chambre de commerce belgo-roumaine.
L'établissement des relations diplomatiques directes et permanentes ont favorisé la continuation des bonnes relations qui ont existé entre les deux pays. Tant sur le plan économique que sur le plan politique, les relations entre la Belgique et la Roumanie ont été toujours très bonnes. Par les conventions commerciales conclues en 1880 (ratifiées en 1881) et 1894 les échanges entre les deux pays se sont intensifiés. Toutes les statistiques belges, comme les roumaines, mettent en évidence la valeur des échanges commerciaux entre les deux pays.
Pendant l'année 1881, la Belgique a exporté en Roumanie des marchandises pour une valeur de 3.600.887 frs et en 1888 pour une valeur de 16.734,436 frs. En général la Belgique a exporté en Roumanie de la verrerie, des objets de fer, de fonte et d'acier, des armes à feu, des produits chimiques, du sucre, du café et autres.
En ce qui concerne l'exportation de Roumanie en Belgique, elle se présente ainsi : en 1880, elle était de 6.504.000 frs, et en 1899 de 35.296.000 frs. La Roumanie a exporté en Belgique des céréales, des légumes, des produits alimentaires. Dans le port d'Anvers sont entrés, venant de Roumanie, en 1886, un million d'hectolitres de froment, et pendant l'année suivante deux millions et demi, en 1888 presque cinq millions d'hectolitres.
Tous les traités et conventions conclus entre la Belgique et la Roumanie, démontrent la persistance avec laquelle ont été entretenues les relations amicales, continuation des traditionnelles attaches entre les Principautés Roumaines et la Belgique, qui se situaient dans d'autres contextes historiques.

La Compagnie Financière Belge des Pétroles
« PetroFina », a été crée en 1920 (25 février) par un groupe d'investisseurs et de banquiers anversois, les frères Hector et Fernand Carlier et le ministre Aloys Van de Vyvere (la fondation - issue du rachat à des banque allemandes de leurs actifs dans des entreprises roumaines, a été fait sous la pression du « Crédit mobilier de Belgique »).
« PetroFina » regroupe les actifs des entreprises roumaines : « Rumeensche Petroleummaatschappij » (La Compagnie Roumaine de Pétrole, plus connue sous le nom « Internationala » ou « Interum »), « Concordia » (Société anonyme Roumaine pour l’industrie de Pétrole), « Sirius », « Creditul Petrolifer » et « Vega » (filiale de « Concordia »). « Creditul Petrolifer », « Sirius » et « Concordia » ont fusionnées sous le nom de la dernière (les sociétés fusionnées constituent à l'époque - en Roumanie, un ensemble qui se classe parmi les premiers du pays).
Ces entreprises - regroupées sous le nom de la « Compagnie Financière Belge des Pétroles », couvrent alors l'ensemble des opérations relatives à l'industrie du pétrole: l'exploration, l'extraction, la production - grâce à « Internationala » et « Concordia », le raffinage à travers les installations de « Vega » - à Ploiesti (raffinerie fondé en 1905, avec le capital fourni par Deutsche Bank), le transport, la fabrication et l'emmagasinage des produits, ainsi que l'entretien du matériel de forage par l'entremise notamment du « Creditul Petrolifer » (société crée en 1906, par Mauriciu Blank - banquier roumain, né à Pitesti). Autant d'activités qui deviennent celles d’une toute nouvelle compagnie, qui prendra en 1922 le nom de son adresse télégraphique : « PetroFina » (devenu en 1958 : « Fina »).
Émile Francqui devient le premier président de l'entreprise, une entreprise qui va jouer un rôle clé dans l’économie et la société de la Belgique du XXe siècle (« Fina » va fusionner avec le groupe française Total, en 1999).

Murailles de Bucarest
Le roi Carol Ier de Roumanie, choisit le général belge Henri Alexis Brialmont, ressortissant d’un pays neutre, de faire en collaboration avec le général Gheorghe Manu, les plans des fortifications militaires de Bucarest, commencées en 1884 et finalisées en 1896.
Le général avait fait aussi les plans des fortifications d’Anvers, Liège et Namur.
Elles formaient un cercle autour du centre de la ville avec un diamètre entre 21 et 23 km, totalisant un périmètre de 72 km et ont demandé un effort financier important à la Roumanie, l’équivalent d’environ 500 millions d’euro. Les forts étaient reliés par une ligne de télégraphe, un chemin de fer et une route militaire qui est l’actuelle ceinture routière de la ville. De nos jours, on peut en voir les ruines sur la ceinture routière de la ville entre le pont routier a l’entrée de Otopeni et la commune Tunari.


Pendant la seconde guerre mondiale, les relations diplomatiques entre la Roumanie et la Belgique ont été suspendues pour être reprises en 1946 et élevées au niveau d'ambassade le 3 décembre 1963. 
La relance du dialogue bilatéral, à partir de la fin des années ‘60, est illustrée par la visite à Bucarest du roi Baudouin et de la Reine Fabiola en 1976
Il suit une période de baisse de l'intensité du dialogue politique à cause de  l'isolement auto-imposé de la Roumanie sur le plan international pendant les années ‘80 et à cause de la contestation croissante en Europe occidentale du régime roumain au pouvoir à cette époque-là. En relation avec ce dernier aspect, et en particulier avec la politique de systématisation radicale du village roumain, la société belge prend position et réagit fermement par l’initiation du movement Opération Villages Roumains / Acti Dorpen Roemenië).

Tintin et Milou
Tintin c’est 24 albums, édités en 172.000.000 exemplaires et traduits en 45 langues. Tintin est aussi un symbole de la fierté nationale belge car son auteur, Georges Rémi (1907-1983), mieux connu sous son pseudonyme Hergé, est considéré comme le fondateur de la bande dessinée moderne en Europe.
Tintin fût crée en 1929 et Hergé lui a fait traverser dans ses aventures, des dizaines de pays réel ou imaginaires.
Dans trois albums, « Le sceptre d’Ottokar », « Objectif Lune » et « L’affaire Tournesol », les chemins de Tintin l’emmènent dans un pays imaginaire, la Syldavie, dont la géographie, l’histoire, la population avec ses habitudes et ses moeurs, sont décrits en détail par le grand dessinateur à tel point que bien de tintinologues se sont demandés quel pays réel l’a inspiré. La Syldavie c’est … la Roumanie.



Il y a cinq arguments pour étayer cette affirmation:
- l’argument toponymique : La Roumanie est composée de plusieurs provinces historique dont la Transylvanie et la Moldavie, d’ailleurs celles qui sont encore de nos jours le plus facilement et fréquemment évoquées par un belge… essayez une fois ! Si l’on extrait les syllabes «syl» et «davie» de ces deux noms cela donne Syldavie. Puis, les montagnes de la Syldavie sont les «Zmyhlpates» : mille-pattes. Regardez la carte du relief de la Roumanie : la chaîne des Carpates avec ses petites ramifications autours du tronc principal sont comme les pattes d’un myriapode. Hergé a pu visiter l’important stand de la Roumanie à l’Exposition Internationale de Paris en 1938, stand où il a certainement vu la carte du pays mais aussi d’autres éléments qui reviennent dans ses histoires;
- l’argument ornithologique : La Syldavie est «le Royaume du Pélican Noir». Si les pélicans noirs n’existent pas encore, le seul pays d’Europe où des pélicans vivent à l’état sauvage, c’est en Roumanie dans le Delta du Danube, région bien représentée dans le même stand de Paris;
- l’argument historique : Dans «Le sceptre d’Ottokar», Tintin déjoue les plans d’une organisation d’extrême droite, la «Garde d’Acier». En effet, l’année 1938 est l’année de pointe dans la montée d’une organisation de droite en Roumanie, «la Garde de Fer». Dans le même volume un parti d’extrême gauche, le «Zildav Zentral Revolutionär Komitzät» a pour but la chute de la monarchie de Syldavie et le rattachement du pays à la Bordurie, pays voisin situé à l’Est dirigé d’une main forte par le maréchal Plekszy-Gladz, dont la moustache et le culte de la personnalité ne manquent de rappeler la personne de Staline.
C’est ce qui s’est passé en Roumanie: suite au pacte Ribbentrop-Molotov, entre l’Allemagne nazie et les Soviets, la Roumanie se voit imposer un ultimatum soviétique aux termes duquel elle doit céder en quelque jours la Bessarabie (env.2/3 du territoire de la province historique roumaine de Moldavie). Quelques années après la guerre, en Roumanie, abandonnée à Yalta à l’influence russe par ses alliés occidentaux traditionnels, le roi Michel I doit abdiquer. Est ce n’est pas une coïncidence que les membres du Komitzät , citoyens de la Bordurie, le pays voisin de l’est, ont tous des noms russes.
- le témoignage du capitaine Haddock : comme tout marin il utilise un vocabulaire pittoresque et coloré. C’est lui à qui Hergé laisse la tache de lever le voile sur l’identité réelle de la Syldavie lorsque celui-ci s’adresse aux membres de la police secrète bordure (la Russie était connue pour sa police secrète) avec «bougre de Papous des Carpates», «crétin des Balkans», « Bachi-bouzouks des Carpates»…
- l’argument géographique  : voici la description que Hergé fait de la Syldavie: "La Syldavie est un petit pays d’Europe orientale qui se compose de deux grandes vallées, celles du fleuve Wladir (le Danube est le seul fleuve de la région et son parcours en Roumanie le plus long de tous les pays qu’il traverse) et de son affluent le Moltus (le Prout qui dessine la frontière avec la Bordurie-Russie), lesquels se joignent à Klow , la capitale (122.000 habitants). En effet , là où le Prout se jette dans le Danube il y a une ville, Galati, qui avat à l’époque où Hergé écrivait son histoire, un nombre d’habitants similaire Ces vallées sont bordées de larges plateaux couverts de forêts, et sont entourées de hautes montagnes neigeuses. Les plaines syldaves sont fertiles en blé et couvertes de grasses prairies d’élevage. En effet la vallée du Prout, tout comme celle du Danube en Roumanie, passe par une région de plaines cultivées et de collines qui font le passage plus loin, vers les versants des Carpates."
De nombreuses sources thermales et sulfureuses jaillissent du sol, et principalement à Klow (affections cardiaques) et à Kragonedin (rhumatisme). Eh oui, la Roumanie était connue aussi par Hergé, pour ses stations thermales, comme des milliers de belges qui y suivent des cures de nos jours… 33% des sources d’eau minérale d’Europe se trouvent dans ce pays, ce qui explique cette réputation, avec ses 140 stations balnéaires dont on vous parlera dans les stands de la Roumanie à toutes les expositions de tourisme et autres. Ce qui a été sûrement le cas lorsque Hergé a visité en 1938, le stand roumain à l’exposition Internationale de Paris.




La Fête Nationale Belge (Belgische Nationale Feestdag, en Néerlandais, Belgischer Nationalfeiertag, en Allemand), est célébrée le 21 juillet, depuis une loi du 27 mai 1890. Cette journée commémore le serment prêté le 21 juillet 1831 par Léopold de Saxe-Cobourg, premier roi des Belges, de rester fidèle à la Constitution. Le serment du roi marquait le début d'une Belgique indépendante, sous le régime d'une monarchie constitutionnelle et parlementaire.


La maison de Saxe-Cobourg et Gotha - qui est à l’origine de la dynastie belge issue de Léopold Ier; roi des Belges, règnant sur le pays depuis 1831 et von Hohenzollern-Sigmaringen - la branche aînée de la famille des Hohenzollern, qui régna en Roumanie (à la tête de laquelle se trouve à ce jour le dernier roi de Roumanie: Michel Ier), ont partiellement le même sang. Il ya trois relations entre les deux familles:
1. La grand-mère du roi Mihai I de Roumanie était Marie von Sachsen-Coburg et Gotha.
2. L'arrière grand-mère du roi Albert II a été Maria von Hohenzollern-Sigmaringen la plus jeune fille de Charles Antoine von Hohenzollern-Sigmaringen.
3. Joséphine Carol Marie Albertine von Sachsen-Coburg et Gotha, fille du prince Philippe de von Sachsen-Coburg et Gotha et de Louise Alexandra Maria Caroline von Hohenzollern-Sigmaringen (1872-1958), est mariée à son cousin Charles Antoine, le fils de Leopold von Hohenzollern-Sigmaringen.

Léopold Ier (1790-1865) par Winterhalter
Fils de Léopold (1835-1905), prince de Hohenzollern-Sigmaringen et d'Antonia de Portugal (1845-1913), Ferdinand Ier von Hohenzollern-Sigmaringen, était né le 24 août 1865 à Sigmaringen et décédé le 20 juillet 1927 à Sinaia. Il fut roi de Roumanie de 1914 à 1927.
En 1893, il épousa *Marie d'Édimbourg (1875-1938), fille d'Alfred de Saxe-Cobourg et Gotha, duc d'Édimbourg, et de la grande-duchesse Maria-Alexandrovna de Russie. Ils eurent six enfants :
- Charles II de Roumanie (Carol) (1893-1953),
- Elisabeth (1894-1956), mariée à Georges II de Grèce (1890-1947), divorcés en 1935,
- Marie (1900-1961), mariée en 1922 avec le futur Alexandre Ier de Yougoslavie (Alexandre) (1888-1934),
- Nicolas (1903-1978), marié en 1931 avec Jeanne Dumitrescu-Tohani (1909-1963), remarié en 1967 avec Thérèse Figueira de Mello (1913-1997),
- Ileana de Roumanie (1909-1991), mariée en 1931 avec l'archiduc Antoine de Habsbourg-Toscane (1901-1987), divorcés en 1954, remariée la même année avec Etienne Issarescu (1906-…), divorcés en 1965,
- Mircea (1913-1916).


Le roi Ferdinand Ier obligea son fils Carol II à renoncer à ses droits au trône en raison d'un mariage morganatique.
À sa mort, en 1927, c'est donc son petit-fils, Michel Ier (Mihai), qui lui succéda.

Mary Alexandra Victoria de Saxe-Cobourg-Gotha et d'Édimbourg (née le 29 octobre 1875 et décédée le 18 juillet 1938) était un membre de la famille royale britannique, devenue par mariage reine de Roumanie.
Elle est la fille aînée du prince Alfred d'Edimbourg qui monta sur le trône du Duché de Saxe-Cobourg-Gotha (Allemagne) à la mort de son oncle le duc Ernest II en 1893 et de la grande-duchesse Maria Alexandrovna de Russie, fille du tsar Alexandre II de Russie et de la tsarine Maria Alexandrovna.

2. Philippe de Belgique (né Philippe Eugène Ferdinand Marie Clément Baudouin Léopold Georges de Saxe-Cobourg-Gotha), né le 24 mars 1837 et mort le 17 novembre 1905 était un prince de Belgique titré prince Philippe, comte de Flandre, duc de Saxe, prince de Saxe-Cobourg-Gotha. Il était le fils de Léopold Ier et le frère cadet de Léopold II.

Philippe Comte de Flandre photographié par Camille Silvy à Londres le 25 juin 1861

Il épousa le 24 avril 1867 la princesse Marie de Hohenzollern-Sigmaringen (17.11.1845–26.11.1912), qui lui donna cinq enfants :
- Baudouin, prince de Belgique, prince de Saxe-Cobourg et Gotha, duc en Saxe, né à Bruxelles le 3 juin 1869, héritier présomptif de 1869 à 1891, et décédé à Bruxelles à vingt-et-un ans, le 23 janvier 1891.
- Henriette, princesse de Belgique, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha, duchesse en Saxe, née à Bruxelles le 30 novembre 1870 et décédée à Sierre (Suisse) le 29 mars 1948. Elle épousa le 12 février 1896 le prince Emmanuel d'Orléans, duc de Vendôme (18/01/1872–01/02/1931). Descendance : Louise (1896–1973), Sophie (1898-1928), Geneviève (1901–1983) et Charles-Philippe (1905–1970).
- Joséphine de Belgique, princesse de Belgique, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha, duchesse en Saxe, née à Bruxelles le 30 novembre 1870 et décédée à Bruxelles le 18 janvier 1871. Elle était la jumelle d'Henriette.
- Joséphine de Belgique, princesse de Belgique, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha, duchesse en Saxe, née à Bruxelles le 18 octobre 1872 et décédée à Namur le 6 janvier 1958. Elle épousa le 28 mai 1894 Charles-Antoine, Prince de Hohenzollern (1er septembre 1868–21 février 1919). Descendance : Stéphanie (1895–1975), Marie-Antoinette (1896-1965), Albert (1898-1977) et Henriette (1907-1907).
- Albert, prince de Belgique, prince de Saxe-Cobourg et Gotha, duc en Saxe, né à Bruxelles le 8 avril 1875 et mort à Marches-les-Dames le 17 février 1934, roi des Belges du 23 décembre 1909 au 17 février 1934 sous le nom d’Albert Ier.


Après la mort du prince Léopold, fils de Léopold II, l’héritier présomptif devint Baudouin, fils de Philippe et Marie, mais celui-ci mourut à vingt-et-un ans. Alors ce fut à leur dernier enfant, Albert, d'être l’héritier.
La princesse Marie, Louise, Alexandrine, Caroline de Hohenzollern-Sigmaringen, issue de la branche aînée catholique de la Maison de Hohenzollern, est née le 17 novembre 1845 à Inzigkofen.

La princesse Marie, comtesse de Flandre

Membre de la famille des Hohenzollern-Sigmaringen, elle était la fille du prince Charles Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen qui fut premier ministre de Prusse, et de la princesse Joséphine de Bade (1813-1900), elle-même fille du grand duc Charles II de Bade et de la grande duchesse née Stéphanie de Beauharnais, fille adoptive de Napoléon Ier.

Sa sœur Stéphanie fut une éphémère reine de Portugal, son frère Charles fut le premier roi de la Roumanie moderne et l'époux de la poêtesse Carmen Sylva. Son frère Léopold renonça volontairement à être candidat au trône d'Espagne mais cette sage décision ne put empêcher la guerre franco-prussienne de 1870/1871.
Elle épouse à Berlin en 1867 le prince Philippe de Belgique, comte de Flandre et frère du roi Léopold II des Belges. Le couple s'installe au palais de la Régence en plein centre de Bruxelles et aura cinq enfants :
- Baudouin (1869 - 1891)
- Henriette (1870 - 1948) qui épousera en 1896 Emmanuel d'Orléans, duc de Vendôme
- Joséphine (1870 - 1871), sa jumelle
- Joséphine (1872-1958) qui épousera en 1894 Charles-Antoine, Prince de Hohenzollern (1868-?)
- Albert (1875-1934), roi en 1909, qui épousera Élisabeth de Bavière (1876-1965)

Le roi Léopold II et la reine Marie-Henriette ayant perdu leur seul fils en 1869 et ne gardant que trois filles, ce sont le prince Philippe et la princesse Marie qui ont assuré l'avenir de la dynastie belge car la Constitution de l'époque prévoyait que « Les pouvoirs constitutionnels du Roi sont héréditaires dans la descendance directe, naturelle et légitime de S.M. Léopold, Georges, Chrétien, Frédéric de Saxe-Cobourg, de mâle en mâle, par ordre de primogéniture et à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance. »
Le roi Baudouin Ier et le roi Albert II sont leurs arrière-petits-fils.
Philippe mourut le 17 novembre 1905.

3. Joséphine de Belgique, princesse de Belgique, princesse de Saxe-Cobourg et Gotha, duchesse en Saxe, née à Bruxelles le 18 octobre 1872 et décédée à Namur le 6 janvier 1958. Elle épousa le 28 mai 1894 Charles-Antoine, Prince de Hohenzollern (1er septembre 1868–21 février 1919).

La princesse Charles-Antoine de Hohenzollern, dans les années 1900

Descendance : Stéphanie (1895–1975), Marie-Antoinette (1896-1965), Albert (1898-1977) et Henriette (1907-1907).
Joséphine de Belgique est venu en 1935, seize ans après la mort de son mari, a rejoint le couvent Benedictinnes à Namur. Elle y mourut en 1958 en tant que Sœur Marie-Joséphine.




Sources:
Le Chant des Wallons (Li Tchant des Walons) ►
Le discours du Roi Philippe à l'occasion de la Fête Nationale, 2014 ►
Chapeau à la valaque
Ambassade de la Roumanie
Histoire du terme Wallon
Valaques
Peoples & their stories: The Vlachs
ICR
L'oeuvre de Julie Hasdeu, une voie de la spiritualité roumaine ouverte vers la francophonie
Relations Spéciales
Wallonie
Roumains et Belges : même cinéma !
Ethnoses and cultures on the Balkans
Miss Belgium Beauty, 2007
Syldavie
Tintin et Milou en Roumanie
Quelques données concernant les relations entre la Roumanie et la Belgique au 19e siècle
Michel Dumoulin, Petrofina: un groupe pétrolier international et la gestion de l’incertitude, volume 1, Peeters, 1997, p. 21
Acte notarié de constitution de la Compagnie financière belge des pétroles à Anvers le 25 février 1920
PetroFina, aux sources de l'avenir 04'29 à 05'35 videos/E295/video.swf
Chronologie illustrée du Groupe Total
Société Roumano-Belge de Pétrole (Societatea Anonimă Româno-Belgiană de Petrol)
Géohistoire du Pétrole roumain

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